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Culture

Publié le Vendredi 19 juin 2020

Prix littéraire des lycéens et apprentis d'Auvergne-Rhône-Alpes 2020

Ce roman autobiographique débute par une phrase choc « On peut survivre à tout quand on survit à sa mère. » Le récit est celui de 2 enfances, celle d'une Mère, nommée Vendredi et celle de sa fille. La Mère, née en Algérie dans les Aurès, a grandi pendant la guerre. Sa Fille verra le jour à Clermont Ferrand dans un quartier populaire.

C'est une histoire de femmes et de violence : violence de la guerre et violence familiale. La mère a connu une vie dure et sa mère avant elle, les carcans sociaux imposés aux femmes, et le dénuement de la vie d'une famille de bergers. La tendresse pourtant était là, celle du père et la liberté aussi jusqu'à l'adolescence. Vendredi va être mariée et partir pour la France ou naitront ses enfants. Elle deviendra une mère dure et violente. Sa fille, la narratrice grandira dans une cité ouvrière. Elle nous relate son enfance sans jamais s'appesantir, ni tomber dans le pathos. Nous découvrons une fillette passionnée par l'école, seul espace de liberté pour cette enfant martyrisée, découvrant le pouvoir que donne la connaissance, une enfant débordante de tendresse pour sa petite sœur et qui trouvera en elle les ressource pour s'émanciper. Le roman de Dalie Farah est écrit d'une plume alerte dans une langue poétique avec un humour grinçant qui parvient toujours à alléger la cruauté du récit. Les rencontres littéraires avec Dalie sont pur bonheur de générosité, elle anime le site http://plumesdailesetmauvaisesgraines.fr/

Coup de coeur de Thierry, bibliothécaire de Saint-Hilaire du Rosier

Les coordonnées

  • Adresse
    • Médiathèque la Gare des Mots Saint-Hilaire-du-Rosier
    • 38840 Saint-Hilaire du Rosier

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